La réforme agraire du Brésil en question : un débat qui n’est pas à l’ordre du jour

, par BOTTON BARCELLOS Sergio

L’article a été traduit de portugais au français par Piera SIMON-CHAIX pour le site Autres Brésils. Il a été publié, initialement, sur le site Adital, le 16 mai 2013.

La Réforme Agraire n’est malheureusement pas une priorité pour le gouvernement brésilien. Et pourtant, c’est une question qui relève de plusieurs champs : politique, social et économique. Les conflits pour la terre ont augmenté de 42%, ainsi que le nombre de morts suite à ces conflits. Alors que ce sont les petits paysans qui en pâtissent le plus, les grands propriétaires terriens, de mèche avec les partis politiques, se partagent les terres les plus fertiles et se répartissent les énormes bénéfices liés à l’agrobusiness, chiffres à l’appui : 46% des terres sont possédées par 1% des propriétaires terriens, et plus de 50 millions de Reais (17 millions d’euros) ont été donné aux hommes politiques brésiliens de la part de grands groupes agricoles.
En parallèle de ces injustices, les investisseurs étrangers se ruent sur les terres brésiliennes, confisquant un peu plus les bonnes terres aux petits producteurs et aux paysans sans terre.
La Réforme Agraire a été jugé stratégique pour le développement du Brésil par un rapporteur de l’ONU. En effet, la mise en place d’une planification sur le long terme afin de faire face à ces questions est essentielle et nécessiterait une implication de tous les acteurs concernés par la question.

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