Les médias libres : un levier structurant de la démocratie et de la citoyenneté

Entre risques de fermeture et menaces de poursuites judiciaires, les nouvelles radios tunisiennes acculées

, par RSF

Reporters sans frontières s’inquiète pour l’avenir de plus en plus incertain des radios tunisiennes nées au lendemain de la révolution. Une conférence de presse est organisée, le 25 février 2013 à 15h, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens afin d’évoquer publiquement les inquiétudes des professionnels des médias sur l’avenir des médias en Tunisie et de protester contre l’attentisme des autorités tunisiennes.

Reporters sans frontières considère en effet que l’émergence de nouvelles radios est indispensable au développement et au renforcement du pluralisme des médias et de l’information en Tunisie. L’organisation réitère son soutien à la création de nouveaux médias, principalement dans les régions reculées du pays.

“On ne peut que s’interroger sur les raisons de cet attentisme et ce manque de volonté flagrant à réformer le secteur des médias depuis deux ans maintenant. Faudra-t-il attendre la vague de mécontentement populaire qu’entraînerait une coupure des antennes pour que les autorités enclenchent enfin les réformes nécessaires sur ce dossier, crucial pour la liberté d’information ? La crise politique et économique à laquelle la Tunisie est confrontée ne saurait constituer une excuse. Il est urgent que soit mis en place un cahier des charges pour les radios privées et communautaires et qu’en parallèle l’HAICA voit enfin le jour”, a déclaré Christophe Deloire, le secrétaire général de l’organisation.

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